Protege

Mission
Déléguée

Dans le cadre d’une coopération régionale entre les pays et territoires d’outre-mer du Pacifique (PTOM), le projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes (PROTEGE) promeut un développement économique durable et résilient face au changement climatique, en s’appuyant sur la biodiversité et les ressources naturelles renouvelables. Il vient en appui aux politiques publiques des territoires. 

Le projet est financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 36 millions d’euros (4,3 milliards de FCFP) dans le cadre de l’enveloppe du 11ème Fonds européen de développement (FED). PROTEGE est mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS) et le Programme régional océanien de l’environnement (PROE) pour la période 2018-2023, au bénéfice des quatre PTOM du Pacifique : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Wallis-et-Futuna et les îles Pitcairn.

Le projet se décline selon deux objectifs spécifiques :

  • renforcer la durabilité, l’adaptation au changement climatique et l’autonomie des principales filières du secteur primaire ;
  • renforcer la sécurité des services éco-systémiques en préservant la ressource en eau et la biodiversité et quatre thèmes.

Quatre thématiques ont été définies à partir des objectifs spécifiques :

La Chambre d’agriculture de Nouvelle-Calédonie a été mandatée par le gouvernement pour être chef de file du thème 1 Agriculture et Foresterie. À ce titre, elle assure l’animation, la coordination et le soutien à la mise en œuvre des activités et actions en collaboration avec l’équipe PROTEGE de la CPS.

Contacts PROTEGE

Tél. : 93 52 75 / 73 93 26 – protege@cap-nc.nc

Pour en savoir plus sur PROTEGE, consultez le site protege.spc.int/fr et l’application pour smartphone

Pour plus d’infos sur les objectifs et les thématiques, rendez-vous sur cdo.nc/sites/protege/

Agriculture et foresterie

Doté d’un budget de 950 millions de FCFP (7,96 millions €), cette thématique a pour objectif d’opérer la transition agroécologique pour une agriculture, notamment biologique, adaptée au changement climatique et respectueuse de la biodiversité, et de gérer les ressources forestières de manière intégrée et durable.

Dans le cadre de ce programme, plusieurs actions ont été mises en place et sont suivies par la Chambre d’agriculture :

  • un réseau de fermes de démonstration localisées sur l’ensemble du territoire
  • un réseau thématique composé d’exploitations étudiant une seule pratique agroécologique
  • le développement de l’agroforesterie
  • la relance de la filière cocotier
  • l’accompagnement vers une durabilité des systèmes alimentaires
  • la levée des freins au développement de l’agriculture biologique

Le réseau de fermes de démonstration a pour finalité d’accompagner l’ensemble des systèmes agricoles (végétaux et animaux) vers l’agroécologie et l’agriculture biologique pour assurer une plus large autonomie vis-à-vis des intrants importés, protéger une biodiversité cultivée et fonctionnelle et, enfin, renforcer la résilience face au changement climatique. Diverses expérimentations, démonstrations en production animale et végétale et formations sont développées au sein du réseau pour la mise en place de pratiques innovantes, notamment sur la fertilité des sols, la maîtrise de l’eau ou la gestion des bioagresseurs.

Le réseau permettra ainsi d’améliorer les pratiques, de favoriser les échanges entre savoirs locaux et scientifiques, et de nourrir les discussions sur les retours d’expérience entre les PTOM et la région.

Contact 

Tél. : 73 93 26 – protege@cap-nc.nc

Le réseau thématique a pour objectif de venir renforcer le réseau des fermes de démonstration en accompagnant des agriculteurs sur une problématique agroécologique qui relève de la gestion de :

  • la fertilité des sols
  • l’eau
  • des bioagresseurs et de l’enherbement
  • la biodiversité dans l’espace agricole
  • l’élevage compatible avec la NOAB, norme océanienne d’agriculture biologique (bovin et porcin plein air)

Ce réseau miroir permet de tisser des liens entre les agriculteurs et augmenter l’essaimage des essais réalisés grâce au partage et à la vulgarisation des résultats en milieux et enjeux diversifiés.

Contact 

Chambre d’agriculture – pôle végétal et service du développement durable

Tél. : 24 31 60 – protege@cap-nc.nc

Le pôle animal de la Chambre d’agriculture participe aussi à PROTEGE avec la mise en place de systèmes d’élevages compatibles avec l’agriculture biologique. La gestion agroécologique de l’espace pastoral dans les élevages bovins doit permettre d’atteindre l’objectif de renforcement de la résilience de ce mode d’élevage face aux effets du changement climatique. Elle doit aussi permettre d’accéder à une certification biologique de la viande afin de valoriser les pratiques des éleveurs.

La démarche vise à appuyer les éleveurs dans :

  • l’identification de génétique bovine adaptée à son environnement climatique, parasitaire et alimentaire ; 

  • l’évaluation et diffusion de méthodes de lutte biologique contre les principaux parasites en élevage bovin extensif ; 

  • l’évaluation des services écosystémiques des pratiques agroécologiques en élevage bovin extensif ; 

  • l’évaluation et la diffusion des bonnes pratiques de gestion de l’herbe dont la maîtrise des plantes envahissantes dans les pâturages. 


Contact

Tél. : 44 02 97 / 76 17 28 – protege@cap-nc.nc

Le projet sur l’agroforesterie, mode de culture qui associe arbres et cultures afin de protéger la biodiversité et s’adapter aux évolutions climatiques, a pour ambition de fournir un premier outil de référence sur l’implantation et la conduite de cette pratique agricole sur le territoire.

Il s’organise en trois étapes : élaboration d’un référentiel d’espèces candidates à l’agroforesterie en Nouvelle-Calédonie, mise en place de parcelles expérimentales et enrichissement du référentiel grâce aux retours d’expérience. Le projet permet également d’impliquer les organisations d’agriculture familiale locales et d’accompagner leur développement.

La relance de la filière cocotier en Nouvelle-Calédonie est un enjeu essentiel de PROTEGE et met en avant la coopération entre les pays et territoires d’Outre-mer : échanges techniques et scientifiques et retours d’expérience afin d’aboutir à des synergies, la mutualisation des moyens, voire à des ajustements de stratégie de ces territoires.

Le programme vise à élaborer des plans de gestion des cocoteraies à partir d’un diagnostic de l’état des cocoteraies et des différentes filières de valorisation (coprah, bois, produits alimentaires…). Ces plans construits avec les acteurs socio-économiques visent à améliorer le revenu des producteurs via l’élaboration de programmes de régénération, la valorisation et la diffusion de variétés nouvelles et/ou traditionnelles, la diversification des produits et coproduits de la cocoteraie, et l’intégration de nouvelles productions dans les cocoteraies.

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